Le Washington Post a publié un long papier, très long : 8000 mots en 7 chapitres. Difficile, voire impossible à lire d'une traite pour beaucoup de lecteurs hyper sollicités. Et comment espérer permettre au lecteur de reprendre sa lecture après une interruption ? En lui proposant des fonctionnalités adaptées. L'idée ? Un marque-page, et quelques coups de génie concernant son utilisation :
1- Le lecteur marque l'endroit où il se situe dans l'histoire. En donnant son mail, il reçoit un lien qui lui permet de revenir exactement où il était.
2- Si le lecteur quitte l'histoire, puis la rouvre avec le même navigateur, le site lui demande si il veut revenir là où il s'était arrêté.
3- Si le lecteur reste inactif cinq minutes sur la page, une fenêtre vient en surimpression lui demander si il veut marquer l'endroit où il a arrêté la lecture.
A noter, dans le même article, l'usage d'un module de sons sous-titrés, qui les rend donc accessibles, même si l'on n'est pas en situation de les écouter.
The New Yorker propose également un mail avec un lien pour revenir dans les histoires longues.
- Lien : Analyse à lire, en anglais, sur The Nieman Lab.