Aujourd'hui, (presque) tous les réseaux sociaux proposent des stories. C’est normal quand on y pense (ou plutôt quand on y regarde de près), c'est même une tendance de fond : toutes ces applis finissent par se ressembler.
Pour quelle raison, finalement ? C’est bien simple, explique le site Recode : aujourd’hui, les principaux réseaux sociaux nés en Californie carburent avec les mêmes modèles économiques. Ils finissent donc, par la force des choses, par se copier les uns les autres pour renforcer leurs positions dans cette nouvelle “économie de l’attention”.
- Qui aime bien, copie bien
Tous ces services reposent sur un principe : il faut que les utilisateurs passent un maximum de temps sur leurs applications pour que la publicité soit bien vendue. Autrement dit, quand un concurrent lance une nouvelle fonctionnalité qui marche, aussitôt, tous les autres se jettent dessus.
L’exemple le plus connu ? Les stories sur Facebook (et sur son “mini-moi”, Instagram), qui ont à présent damé le pion à celui dont tout le monde parlait en 2015-2016, Snapchat. Ce qui ne veut pas dire que ce dernier est mort né. Non, il est probablement condamné… à se normaliser, c’est-à-dire à reprendre les recettes de ces vénérables prédécesseurs (d’où, par exemple, l’annonce par Snapchat du déploiement d’un moteur de recherche sur les stories).
Les 4 fonctionnalités clés
Peut-on, dès lors, identifier le coeur de ces fonctionnalités “universelles” pour tout réseau social qui sait se faire "respecter" par "ses" utilisateurs ?
Le site américain Recode en cerne quatre :
- Fil d’actualités (“newsfeed”)
- Live broadcasting
- Messagerie privée
- Stories (éphémères, si possible)
Morale de l’histoire : prochaine innovation “populaire” proposée par une tout nouvelle start-up lambda, il y a de fortes chances pour qu’elles se retrouvent partout… chez ses ancêtres, les GAFA.
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