En 2006 déjà, on la disait condamnée, dépassée par les flux RSS et les réseaux sociaux. Et pourtant, elle est toujours là. Reliftée, épurée, personnalisée (avec un outil comme ownpage par exemple), géolocalisée (comme le fait dorénavant Le Journal des Entreprises), la bonne vieille newsletter pourrait même effectuer en 2015 un come-back tonitruant.
Le regain d’intérêt pour la newsletter va bien au-delà des clics qu’elle a toujours su générer : “Je ne me préoccupe pas de savoir si elle crée du trafic. Mon souci, c’est qu’elle rende un vrai service aux gens qui la lisent”, résume par exemple Ezra Klein, rédacteur en chef de Vox.com, interrogé par Nieman Lab. Son équipe vient de lancer Vox Sentences qui s’appuie sur l’outil de personnalisation Sailthru. L’objectif est clair : offrir aux lecteurs, confrontés à la surabondance d’information, un service efficace qui réduit le bruit et va à l’essentiel.
“Il y a toujours un appétit sérieux pour l’e-mail”, estime aussi Andrew Jack, responsable de l’agrégation et de la curation de contenus au Financial Times, interrogé par Digiday. “Les gens veulent quelque chose de tangible et de facile d’accès.” Mais dans sa nouvelle newsletter, le Financial Times ne se contente pas de pousser ses propres articles. La moitié seulement des contenus mentionnés provient de la rédaction du journal.
Bref, c’est le moment de repenser sa newsletter, en la codant soi-même ou à l’aide d’un outil comme Mailchimp. Avant de vous lancer, lisez aussi les bons conseils du webdesigner italien Massimo Cassandro sur Sitepoint !
Personnellement, je m’informe à nouveau de plus en plus via la newsletter.
L’idéal, c’est de les intégrer dans un seul email quotidien pour éviter les interruptions.
J’ai développé l’outil ClosetoShop.com pour cette raison.