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icones de réseaux sociaux en aquarelleTanja Cappell en CC via flickr.com

Reuters a analysé les contenus les plus partagés sur les réseaux par la BBC et le Helsingin Sanomat, quotidien finlandais. Ses conclusions confirment des tendances déjà observées.

L’information brute ne se partage pas bien, à moins qu’il ne s’agisse d’info brûlante. Les médias sont hélas organisés pour fournir la même quantité d'infos de ce type, même quand celle-ci est molle. Résultat : une bonne partie de la production journalistique est tout simplement occultée par les lecteurs.

C’est l’information magazine, les videos, les data-visualisation et les sujets fondés sur du data-journalisme qui sont les plus populaires sur les réseaux sociaux.

S’agissant de l’efficacité de la titraille, 77% des titres les plus partagés chez la BBC étaient factuels, seuls 16% mystérieux. Mais la répartition plus équilibrée des partages chez Helsingin Sanomat entre titres factuels, énigmatiques ou encore provocants ou d’opinion suggère autre chose.

Il semble qu’une fois de plus (on constate la même chose sur les pages d’accueil), pour attirer l’attention, il faut fournir une info forte, même si elle n’est pas forcément exhaustive. On peut être partiellement énigmatique s’il y a suffisamment de “biscuit” pour avoir envie de connaître la suite. Le "mystérieux" pur, inepte en premier niveau, n'attire que très peu de lecteurs.

Autre enseignement de ce rapport : vive le long, profond, analytique s’il est servi par des angles originaux, personnels, voire émotionnels. Non, le goût du bon journalisme n’a pas disparu ! Mais, attention, le long en soi n'est pas une garantie d'audience : tout dépend de la force du propos, comme toujours.

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Photo : ©Tanja Cappell sous licence Creative Commons via Flickr.com