L’édition 2014 de l'Etat des médias américains du Pew Research Center's Project for Excellence in Journalism, est parue le 26 mars dernier. Une fois n’est pas coutume, il est plutôt porteur de bonnes nouvelles pour les médias outre-Atlantique.
Si quelque 15.000 journalistes ont perdu leur emploi ces dernières années, un tiers aurait été recrée à travers les pure-players du web. Mieux encore, la croissance des sites les plus dynamiques (Buzzfeed, Vice Media, Politico, Gawker) devrait compenser, cette année, le recul dans les rédactions traditionnelles.
Autre signe positif : pour la première fois depuis plusieurs décennies, les médias US recommencent à s'étendre à l'étranger. C’est le cas du Huffington Post, de Buzzfeed ou de Quartz qui ouvrent des dizaines de bureaux à travers le monde.
Bonne nouvelle aussi : les revenus tirés directement de l'audience progressent en valeur et en proportion (24% aujourd’hui). Mais attention, le nombre de personnes qui paient pour s’informer à tendance à diminuer ou au mieux à stagner. La hausse des revenus signifie qu’on tire plus de profits d’une même base de clients : augmentation des prix ou services additionnels.
Ce qui ressort aussi du rapport, c’est comment les réseaux sociaux permettent d’augmenter la couverture des médias. Seulement un tiers des gens qui s'informent sur Facebook suivent un média d'info ou un journaliste. La grande majorité du public accède involontairement à l’information, désormais mélangée à d'autres éléments sur les réseaux ou les sites d'infos.
Rétroliens/Pings