A leur arrivée dans les studios radio, les caméras avaient reçu un accueil plus que mitigé : fin du charme des voix mystérieuses, absence de plus-value pour le spectateur… Mais les podcasts et les réseaux sociaux ont réussi à démontrer l’utilité de l’image. Les statistiques record de certaines séquences se sont chargées de clore définitivement le débat.
Les directs vidéos et les programmes découpés en « petites bouchées » ont fait sortir la radio de la confidentialité des studios en ouvrant en grand les portes de la viralité. Les chroniques qui cumulent plusieurs centaines milliers de vues sur Facebook ne font plus figures d’exception. Désormais, la radio se regarde et s’exporte sur les réseaux sociaux et les plates-formes vidéo comme Youtube ou Dailymotion.
Si la radio filmée est plébiscitée, c’est aussi la conséquence d’un changement profond des usages dans la consommation de ce média. Selon Mediamétrie, 6,4 millions de Français écoutent la radio sur un support digital, dont 3,1 millions via leur mobile.
Prochain défi pour les rédactions, apporter une plus-value éditoriale à la radio filmée.
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