On connaissait les "fixers", ces hommes ou femmes à tout faire qui viennent en aide aux journalistes sur des terrains de reportage difficile, surtout à l'étranger. Leur mission: aider le journaliste à rencontrer des personnes intéressantes pour son reportage en le guidant à travers ce territoire (et cette langue) inconnus de lui.
Le "fixer" a maintenant son homologue pour le monde numérique. Les réseaux sociaux constituent une zone de reportage où l'on peut rencontrer des citoyens acteurs, témoins, victimes d'événements d'actualité. Seulement les réseaux WhatsApp, WeChat, Weibo, Wickr, ou Telegram, s'il proposent des groupes au sein desquels des dizaines de personnes peuvent discuter, n'en sont pas moins invisibles pour le commun des journalistes.
Le rôle du "digital fixer" est de faire entrer le journaliste dans ces groupes fermés et de lui permettre de poser des questions à un groupe pour identifier des sources pertinentes qui pourront être utiles dans le cadre de son reportage.
Lien:
- A new role in journalism: the digital fixer (Columbia Journalism Review)